Après deux ans d’une offensive génocidaire sur Gaza, la France continue de se rendre complice en poursuivant son commerce d’armement avec Israël. Des composants essentiels au fonctionnement d’armes israéliennes létales continuent d’être livrés mois après mois depuis les ports et aéroports français.
L’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle est utilisé de manière récurrente pour transporter du matériel à usage militaire vers Israël, qu’il soit produit en France ou à l’étranger. Ce transit perdure malgré les interpellations des travailleurses et de leurs syndicats qui refusent d’être rendues complices de ce génocide.
Dernier exemple en date : dans la nuit du 2 au 3 octobre 2025, une cargaison de composants électroniques produits en France et destinés au vendeur d’armes israélien Elbit Systems, premier fournisseur de l’armée israélienne aurait décollé sur un vol à destination de Tel Aviv.
Face à cet état de fait, le gouvernement tente faire taire les dénonciations : le rassemblement contre les livraisons d’armes organisé par les syndicats le lendemain de ce vol a été interdit par la préfecture.
La France ne peut d’un côté reconnaître l’État palestinien et de l’autre continuer de fournir du matériel utilisé pour exterminer son peuple. Les traités dont elle est signataire l’obligent à tout mettre en œuvre pour prévenir le risque de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
