- Dénoncer la précarité étudiante
Par cet acte désespéré et politique, il a voulu alerter sur ses
conditions précaires d’étudiant redoublant, privé de bourse, dans un
système universitaire toujours plus libéralisé. Ce constat, Solidaires
Étudiant-e-s le partage. Les études coûtent chaque année plus cher aux
étudiant-e-s et nous sommes nombreuses-eux à partager ces conditions
intenables. Les moyens déployés pour les étudiant-e-s sont dérisoires
par rapport aux besoins et au coût de la vie : que ce soit le nombre et
le montant des bourses, le prix des logements, leur trop faible nombre
et leur insalubrité dans les CROUS, la restauration universitaire trop
chère et sous-dimensionnée, l’inexistence d’un service de santé…
Poursuivre des études dans un système concurrentiel, imposant une
sélection permanente, crée des situations de stress et de surmenage dont
souffrent 60% des étudiant-e-s d’après le dernier rapport de
l’Observatoire de la Vie Etudiante. A cela, ajoutons que la moitié des
étudiant-e-s doit cumuler les études et un travail salarié pour
survivre.
Ce sont les enfants des classes populaires et d’une partie des
classes moyennes qui subissent ce système et cette précarité, ce qui a
évidemment un impact sur leurs études. Cette précarité existe également
pour la jeunesse non scolarisée et pour une partie croissante de la
population. Elle est inacceptable, encore plus dans un pays aussi riche
que le nôtre.
Solidaires Etudiant-e-s et l’Union syndicale Solidaires
appellent nationalement à des rassemblements sur les lieux d’études,
devant les CROUS le mardi 12 novembre. À défaut d’antenne du CROUS, nous
appellons à des rassemblements devant les préfectures et
sous-préfectures.
Nous vous invitons à vous rapprocher des syndicats Solidaires
Etudiant-e-s pour les informations des rassemblements dans votre ville
ou à vous référer à la liste mise à jour sur nos différents réseaux
sociaux.
A Lyon, nous vous invitons à 10h, au 59 rue de la Madeleine, siège social du CROUS de Lyon Saint-Etienne, lieu où notre camarade a commis cet acte politique, pour nous retrouver ensemble, rester soudé-e-s, créer des solidarités et pour lutter contre ces conditions de vie déplorables.
Toutes les organisations qui luttent contre la précarisation de la
vie étudiante ou dans le monde du travail, qui se battent pour une autre
répartition des richesses sont les bienvenues.
Nous vous attendons nombreuses et nombreux, et pour reprendre les
mots de notre camarade : “Vive l’autogestion, vive le socialisme, vive
la sécu”
Plus que jamais, continuons la lutte !
Vous trouverez tous les rdv en France ici