Cette ordonnance autorise des adaptations dans les modalités de délivrance des diplômes de l’enseignement supérieur, y compris le baccalauréat, ainsi que pour les concours d’accès à la fonction publique ; les modifications peuvent concerner la nature des épreuves, leur nombre, leur contenu, leur coefficient ou leurs conditions d’organisation, qui peut notamment s’effectuer de manière dématérialisée.
Les adaptations apportées sont portées à la connaissance des candidat·es « par tout moyen dans un délai qui ne peut être inférieur à deux semaines avant le début des épreuves. »
Cette ordonnance prise dans un contexte de pandémie, si elle vise à anticiper des difficultés éventuelles, ne tient compte ni des candidat·es, élèves ou futur·es lauréat·es de concours d’enseignement, ni de leurs enseignant·es : comment préparer sereinement un examen ou un concours en ne sachant pas si les modalités seront bien celles qui étaient prévues ? Comment faire face à des changements à quinze jours des épreuves ?
Une fois de plus, élèves, étudiant·es et enseignant·es sont les dindons de la farce.